Madame Sylvia Hopps raconte qu’à son arrivée à Austin en 1934, les chemins ne sont pas nommés. Pour s’y retrouver, on les désigne par des repères géographiques. Ce serait à l’instigation de son mari, Lawson, élu conseiller municipal, que l’on baptise les chemins du nom des premières familles à s’y établir. Cela laisse supposer que ce chemin porterait le nom de la famille Shuttleworth.
Grange à toit à comble brisé avec silo
Année de construction : 1870
Influence architecturale : Vernaculaire américain
Année de construction : 1880
Influence architecturale : Vernaculaire américain
Grange anglaise à pont à fenil
Année de construction : 1870
Grange anglaise à pont à fenil
Année de construction : 1882
Influence architecturale : Vernaculaire américain
Cette maison est une ancienne école que l’on a déplacée de plus loin sur la terre vers 1939. On raconte que le déplacement à l’aide de billots de bois a duré trois jours.
Ce paysage est identitaire puisqu’il nous rappelle que la municipalité d’Austin, avant sa fondation en 1938, fait partie d’un vaste territoire nommé canton de Bolton. Traversé par deux longues crêtes, par des cours d’eau et marécages qui rendent les communications difficiles, le canton était prédestiné à se fractionner. Après la séparation, Austin sera privilégiée en raison de sa proximité du lac Memphrémagog alors que les municipalités voisines bénéficieront des ressources forestières et minières. Le territoire fait partie de la chaine des montagnes Vertes de l’écorégion des Appalaches nordiques.
Année de construction : 1870
Grange anglaise
Vue d’intérêt patrimonial identitaire sur les montagnes, tunnels d’arbres, champs cultivés, arbres remarquables.
Un banc, situé en face du 148 permet de faire une pause tout en admirant la percée visuelle saisissante sur la chaîne appalachienne.