Chemin Fisher

le méditatif

Une bande piétonnière du côté ouest permet de circuler à pied dans les deux sens.

Dans les années 1920, l’avocat Roswell Eric Fisher choisit de venir travailler et vivre en permanence sur la ferme qu’il vient d’acquérir. Elle est située près du cottage où son grand-père Ritchie s’était installé soixante-dix ans plus tôt. (L’aïeul a donné son nom à la pointe au bout du chemin.) La ferme Fisher comprend une grange ronde (bâtie en 1907, classée patrimoniale, mais inaccessible étant située en terre privée), un moulin à scie, une cabane à sucre, des étables, une laiterie et un garage. Près de trente employés y vivent avant qu’un incendie ne ravage la maison familiale en 1936 et qu’une tempête ait raison de plusieurs autres bâtiments en 1938.

  • Parc Reginald-Aubrey-Fessenden
  • Nommé en l’honneur d’un pionnier des télécommunications et inventeur prolifique

  • 4, ch. Fisher
  • Grange anglaise à pont fenil

    Construite en 1889 à quelque 6 km d’ici, cette étable à vaches laitières et à bœufs a été déménagée et remontée pièce par pièce sur place en 2008. C’est maintenant une salle de réception. La girouette ornant le toit est récente.

  • 8, ch. Fisher
  • Année de construction : 1920

    Influence architecturale : Cubique

    Cette maison aurait servi à abriter des ouvriers, les maçons surtout, qui ont travaillé à la construction du monastère de Saint‑Benoît‑du‑Lac.

  • 15, ch. Fisher
  • Année de construction : vers 1870

    Influence architecturale : Colonial anglais

    Cette habitation fut une maison de ferme pendant près de cent ans, jusqu’à ce qu’un villégiateur l’achète en 1970. Quelques années plus tard, le vent emporte la grange, dernier symbole d’un passé glorieux. En 1994, la maison est séparée de la terre et vendue. L’année suivante, des travaux modifient sensiblement l’extérieur, demeuré pendant longtemps inchangé.

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    Travail au champ

  • 80, ch. Fisher
  • Année de construction : vers 1890

    Influence architecturale : Vernaculaire américain

    Grange à toit à comble brisé

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    1889, W.H. Austin Farm, reconstruite après l’incendie de 1888

L’agriculture à Austin

« …certains résidents bien enracinés, quoique peu nombreux, exploitent toujours de petites fermes… contrairement à la fin du 18e siècle et au début du 19e siècle où la majorité des colons américains arrivés à cette époque étaient des fermiers. »

« Pendant près de 150 ans, les incendies constituent une calamité qui guette chaque résident. De fait, jusqu’au 20e siècle, on a eu besoin du feu dans tous les aspects de la vie quotidienne : pour se chauffer, préparer la nourriture, s’éclairer, défricher la forêt, éloigner les moustiques et les animaux sauvages, ce qui accroît d’autant les risques d’incendie. On a parfois l’impression que tout brûle : les moulins, les hôtels, les commerces, les maisons, les granges et les dépendances, le foin engrangé, les outils agricoles, les animaux, et de temps à autre, le feu fait aussi des victimes chez les enfants et les adultes.»

Un peu plus au sud, point le clocher de l’abbaye. Le chemin Fisher (un cul-de-sac) bifurque à droite de l’entrée principale de Saint‑Benoît‑du‑Lac et mène au site historique Nicholas‑Austin.